Son cœur allait aux humbles, comme l'indique le commentaire de ladite préface: « Il se rappelle, entre ses grands-parents paternels et maternels, "l'écart de richesse" et se reprend: "Je devrais dire de pauvreté. " »
Œuvre [ modifier | modifier le code]
Auteur à 26 ans d'un premier roman remarqué chez Julliard, La Plage, il publie ensuite La Mise à nu, L'Astrologue renversé et L'Animal écarlate. Il a bonne presse, notamment grâce à Jean-Louis Bory dans l'Express, Claude Mauriac dans le Figaro et Maurice Nadeau dans le Nouvel Observateur. Dès La Plage, l'opération de lecture semble projetée par l'auteur comme un désir de jeter un charme au lecteur, d'agir à la manière du sac et du ressac de la mer, de le relier de manière amplifiée aux variations du ciel, du vent, des teintes de la dune, sous le joug d'une sensualité étrangère à la morale: Jean-Louis Bory écrit: « Je crois (quel plus bel éloge? ) que ce livre répond au propos de son auteur: sa lecture compromet.
Michel bernard peintre de la marine arromanches. » [ 1]
Il passe ensuite dans la maison d'édition créée par son ami Christian Bourgois, chez qui il publie 666, La Négresse muette (1968), Le Chevalier blanc, La Plage, Une Amoureuse.