Si les gens se tournent vers d'autres solutions (produits naturels ou homéopathiques), c'est que les patients n'ont plus de relation avec leur médecin. Les gens ne savent pas quoi faire, alors ils achètent des artichauts parce que le vendeur d'artichauts, lui, les écoute. » Le D r Gignac convient lui aussi que la relation d'entraide et d'empathie – que ce soit entre l'enfant et ses parents ou entre l'enfant et son médecin – est plus importante que de « faire accroire » à l'enfant qu'on a une solution médicale (qui n'en est pas une). « Les effets placebos doivent nous servir dans la compréhension, mais ne doivent pas être utilisés dans l'intervention », juge-t-il. La méthode Coué ou
le pouvoir de l’autosuggestion – Bonheur et Sophrologie. « Dans plusieurs études, explique-t-il, les antidépresseurs n'étaient pas plus efficaces que les placebos chez les enfants et les adolescents. Ils devenaient plus efficaces lorsqu'ils étaient combinés à une psychothérapie. Ce qui fait qu'aujourd'hui, on recommande en première intention la psychothérapie simple. Si les symptômes sont plus sévères, alors on ajoute les antidépresseurs.