Elle devient un symbole de l'espoir enfermé. La comparaison à un animal de nuit suggère déjà que l'espérance
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
Allégorie
Comparaison
On entend l'espérance chauve-souris se cogner aux murs grâce aux consonnes « t et d » répétées. Ces deux vers augmentent encore l'impression d'enfermement: par les expressions « battant les murs » et « se cognant la tête ». Spleen LXXV-LXXVIII étude littéraire Baudelaire EAF 2022. l'adj « timide » suggère le manque de force de l'espérance qui n'a aucune chance d'échapper au spleen. S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Allitérations en « b, t, d, k »
Métaphore filée
Après le ciel et la terre, c'est la pluie qui s'associe aux éléments pour enfermer le poète dans des idées noires. On retrouve le thème filé de l'enfermement avec les termes « prison », et « barreaux »
Les nombreuses sonorités en « on, an, ou, o » rajoutent encore à l'aspect plaintif et lancinant du poème. Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Nouveau CCT
Oppositions entre « immenses, vaste » et « prison, barreaux »
Cette fois la vision devient hallucination puisque le « peuple d'araignées » évoqué n'existe que dans la tête des hommes « au fond de nos cerveaux ».
- Quand le ciel bas et lourd analyse se
- Quand le ciel bas et lourd analyse sur
- Quand le ciel bas et lourd analyse dans
Quand Le Ciel Bas Et Lourd Analyse Se
Allitération en « p, t »
Assonance en « an et in »
La mort jusqu'ici était seulement suggérée dans les strophes précédentes par le champ lexical de l'obscurité et l'allusion aux « esprits errants » de la strophe 4. Ici elle est évoquée à travers la référence aux « longs corbillards ». On voit aussi que le spleen présenté jusqu'ici comme un mal qui touchait les esprits, s'attaque au poète narrateur lui-même « dans mon âme ». – Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme
Sonorités en « an »
Déterminant possessif 1 ère pers du sg
CC de manière
La lecture hachée du vers 19, en raison de sa composition (virgules, nbx mots de une ou deux syllabes) souligne la défaite du poète et la victoire du spleen. l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Contre-rejet de « l'Espoir »
Mise en valeur de l'Angoisse à la césure
Allégories
Adjectifs qui annoncent la victoire du spleen
Le poète s'avoue vaincu en inclinant la tête. Quand le ciel bas et lourd analyse sur. C'est l'Angoisse qui agit en plantant le drapeau noir.
Quand Le Ciel Bas Et Lourd Analyse Sur
III) Une descente vertigineuse
A. La rupture avec le combat et l'agitation de la strophe précédente
L'utilisation du tiret (caractéristique de Baudelaire = importance de la ponctuation) marque un effet de coupure et crée une impression d'abattement, de lutte difficile. Le retour à un rythme plus lent, marque une rupture avec le combat et l'agitation des strophes précédentes, cette lenteur est ressentie, en particulier au vers 17 = retour à un rythme binaire. Le retour à des sonorités plus graves, plus calmes, avec des assonances en [a] et en [â], retour au silence avec « sans » (v15) et avec les négations devant les instruments de musique « ni ». "Spleen", poème LXII, section " Spleen et Idéal ", Baudelaire, " Les Fleurs du Mal " (1857), par Mediaclasse - Blog de Serge Archimbaud, Lycée Marguerite Yourcenar (91). = Tout cela contribue à une impression d'abattement, de lutte de plus en plus difficile, voire impossible, c'est une défaite mentale du poète. B. La victoire du Spleen (ou de l'Angoisse)
On repère le champ lexical de la mort avec « corbillards » (v7), « drapeau noir » (v20), « vaincu » (v19), qui traduit bien la défaite du spleen. Les deux personnifications placées en milieu de vers et suivies de « atroce » et « despotique », « son crâne incliné » pour Angoisse et pour Espoir, placé en fin de vers, en contre rejet, suivi de verbe ou de participe passé (participe passé qui exprime l'aspect achevé des choses).
Quand Le Ciel Bas Et Lourd Analyse Dans
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Vous pouvez aussi consulter
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Commentaire littéraire
Dans la première section des Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », il y a quatre "Spleen". Le Spleen LXXV est le premier de la série. Quand le ciel bas et lourd analyse moi. Le poème qui marque la transition entre l'Idéal et le Spleen est La Cloche Fêlée. C'est un sonnet en alexandrins. Il a pour caractéristique d'être régulier sauf aux rimes du quatrain croisées au lieu d'être embrassées. Le cadre quotidien du poète est envahi par le spleen jusque dans les objets les plus anodins. Il envahit le cadre spatio temporel. Ce sonnet retrace l'état d'esprit du poète en proie au spleen. Nous y étudierons le concept de la mort et nous verrons en quoi le spleen fait écho à la mort omniprésente dans la poésie. Plan du commentaire littéraire
I - La mort
II - Le spleen fait écho à la mort
Problématique:
Comment la mort fait-elle écho au spleen dans ce poème de Baudelaire?