Tous les cœurs se rallient à sa blanche cornette
Si le chrétien succombe à son charme insidieux
Le païen le plus sûr, l'athée le plus honnête
Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu. Et les enfants de chœur font tinter leur sonnette... Il paraît que, dessous sa cornette fatale
Qu'elle arbore à la messe avec tant de rigueur
Cette petite sœur cache, c'est un scandale! Une queue de cheval et des accroche-cœurs. Et les enfants de chœur s'agitent dans les stalles... Il paraît que, dessous son gros habit de bure
Elle porte coquettement des bas de soie
Festons, frivolités, fanfreluches, guipures
Enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit. Et les enfants de chœur ont des pensées impures... Il paraît que le soir, en voici bien d'une autre! Georges Brassens — paroles de La religieuse. A l'heure où ses consœurs sont sagement couchées
Ou débitent pieusement des patenôtres
Elle se déshabille devant sa psyché. Et les enfants de chœur ont la fièvre, les pauvres... Il paraît qu'à loisir elle se mire nue
De face, de profil, et même, hélas!
La Religieuse Brassens Paroles De Chansons
Paroles de Bécassine
Un champ de blé prenait racine
Sous la coiffe de Bécassine,
Ceux qui cherchaient la toison d'or
Ailleurs avaient bigrement tort. Tous les seigneurs du voisinage,
Les gros bonnets, grands personnages,
Rêvaient de joindre à leur blason
Une boucle de sa toison. Sous la coiffe de Bécassine. La religieuse brassens paroles definition. C'est une espèce de robin,
N'ayant pas l'ombre d'un lopin,
Qu'elle laissa pendre, vainqueur,
Au bout de ses accroche-cœurs. C'est une sorte de manant,
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Des blés d'or en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas,
Si le diable s'en mêle pas. Au fond des yeux de Bécassine
Deux pervenches prenaient racine,
Si belles que Sémiramis
Ne s'en est jamais bien remis'. Deux pervenches prenaient racine. C'est une espèce de gredin,
N'ayant pas l'ombre d'un jardin,
Un soupirant de rien du tout
Qui lui fit faire les yeux doux. Des fleurs bleu's en toute saison
A sa bouche, deux belles guignes,
Deux cerises tout à fait dignes,
Tout à fait dignes du panier
De madame de Sévigné.
Et les enfants de ch ur en font, une binette…
Pas de troubles penchants dans ce c ur rigoriste,
Sous cet austère habit pas de rubans suspects. On ne verra jamais la corne au front du Christ,
Le veinard sur sa croix peut s'endormir en paix,
Et les enfants de ch ur se masturber, tout tristes…