Mediapart a mis en lumière une filière néonazie au sein de l'armée française. Une cinquantaine cas ont été révélés. La 13e demi-brigade de Légion étrangère basée dans le Larzac (Aveyron) est concernée. Apologie publique du nazisme, ces légionnaires affichent ouvertement leurs convictions. Dans une enquête publiée mardi 16 mars, le site Médiapart révéle que des légionnaires de la 13e demi-brigade de Légion étrangère installée sur le plateau du Larzac, en Aveyron, affichent publiquement leurs convictions néonazies sur les réseaux sociaux. Salut de légionnaire chile. D'inquiétants "88" fleurissent sur la toile, notamment sur des comptes Instagram de militaires, marquant leur adhésion à l'idéologie néonazie. Le chiffre huit fait référence à la huitième lettre de l'alphabet soit le H. Double HH pour Heil Hitler. Ceci s'accompagne de saluts hitlériens, de poses devant des croix gammées, de tatouages « SS » …
Selon le site d'information, le 6 mars dernier, un certain Lucas M, légionnaire du camp militaire du Larzac, publiait sur son compte Instagram des images d'un barbecue organisé entre camarades, portant tous la tenue.
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Le légionnaire d'« un peu moins de 25 ans » filmé en train de faire le salut nazi a été informé de son renvoi et a quitté la 13 e DBLE. Il se trouve à Marseille, où il sera renvoyé par le commandant de la Légion étrangère. Cette décision fait suite à une enquête de Mediapart affirmant qu'une cinquantaine de militaires français avaient affiché des convictions néonazies.
Description
La maladie des légionnaires, ou pneumonie à légionelles, est une grave infection pulmonaire causée par les bactéries de l'espèce Legionella. Cet organisme a d'abord été découvert en 1976, lorsque 221 délégués participant à un congrès de l'American Legion à Philadelphie sont tombés mystérieusement malades. Parmi ces 221 délégués, 34 sont morts. Après avoir écarté la possibilité d'intoxication alimentaire, on a conclu à l'inhalation d'une bactérie qui a reçu plus tard le nom des premières victimes qu'on lui connaissait. Cette bactérie avait causé une éclosion de cas semblables 2 ans plus tôt au même hôtel, mais les symptômes des 11 délégués qu'elle avait touchés étaient passés inaperçus. En 1965 des examens biologiques ont été menés sur les échantillons prélevés sur 81 patients d'un hôpital psychiatrique de Washington (D. C. Des légionnaires du Larzac font l’apologie du nazisme sur Instagram, l’Aveyron concerné par les révélations de Mediapart. ). Ils ont confirmé que Legionella était responsable de l'infection respiratoire inconnue qui avait frappé ces personnes. Il semblerait que Legionella avait infecté bien des personnes au cours des années antérieures à sa découverte, mais ce sont les immeubles modernes ventilés mécaniquement qui en ont fait une grave menace.