Ainsi, le Département délivre des agréments permettant aux structures concernées d'exercer. La CCSS les finance à travers les prestations de services. Pas si complexe finalement.
- Huile de chebe
Huile De Chebe
Ainsi le monde du spectacle, et celui de la danse en particulier, fut un terrain particulièrement propice à l'émancipation des femmes – et Loïe Fuller devint une figure emblématique de ce combat. Aidée par son frère éclairagiste, celle qui ne déposa pas moins de dix brevets et copyrights a aussi révolutionné son art en utilisant les technologies les plus récentes. Nouveau directeur, président reconduit, partenariats... la Caisse commune de sécurité sociale innove encore - midilibre.fr. Lors de ses représentations, la « fée lumière » se plaçait sur un carré de verre éclairé par-dessous, puis faisait tournoyer son ample costume à l'aide de baguettes; des projecteurs latéraux frappaient à leur tour le tissu, des miroirs renvoyant inlassablement son image… Les danseuses, parmi lesquelles encore Jane Avril ou la Goulue, furent d'inépuisables sources d'inspiration pour Toulouse-Lautrec aussi bien dans ses peintures que pour les affiches, qui constituaient alors une nouvelle forme d'expression dans laquelle il brilla par son vocabulaire direct et synthétique. Il faut dire que depuis toujours, le mouvement, la vitesse, que ce soit à cheval ou dans la folie des nuits parisiennes, l'inspirent, comme la pleine expression de cette vie dont il ne se lassera jamais.
Publié le
02 juin 2022,
par Caroline Legrand
Loïe Fuller fut l'une des égéries du Paris de la fin du XIXe. La danseuse et son voile tournoyant s'animent dans une de ses rares représentations par Henri de Toulouse-Lautrec. Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), La Loïe Fuller sur la piste, vers 1893, huile sur papier marouflé sur carton, étiquette d'écolier au dos du carton numérotée «34», 49 x 56 cm (détail). Huile de chebe. Estimation: 60 000/80 000 €
Aux premières loges, idéalement placés, nous assistons au spectacle de Loïe Fuller qui fit fureur durant l'année 1892 aux Folies Bergère. De dos, la silhouette de la danseuse américaine se détache en quelques coups de pinceau, nés d'un geste rapide mais précis, d'où jaillit tout naturellement la vie. Bras levés, elle manipule un voile – accessoire principal de sa célèbre danse serpentine –, le faisant tournoyer au-dessus de sa tête dans un mouvement circulaire, auquel le contour rouge de la piste semble faire écho. Lui aussi totalement séduit par Loïe Fuller, Henri de Toulouse-Lautrec ne l'a pourtant peinte qu'à trois reprises, en 1892 et 1893.