Patrick Jannin, né en 1971, nous livre, au travers d'une œuvre abondante et protéiforme, une vision du monde des plus dérangeantes, ou pour reprendre l'expression freudienne,...
Patrick Jannin, né en 1971, nous livre, au travers d'une œuvre abondante et protéiforme, une vision du monde des plus dérangeantes, ou pour reprendre l'expression freudienne, d'une inquiétante étrangeté. Cet adorateur de la beauté a au fil des ans construit un monde à part, en marge des modes et des courants artistiques, dans lequel l'homme, déchu et condamné depuis la nuit des temps à l'enfer perpétuel, côtoie – comme pour faire plus ressentir, si besoin était, sa laideur et sa bassesse – des créatures à la beauté saisissante, femmes à têtes d'animaux ou animaux à corps de rêve, déesses tout droit venues des mythes anciens, qu'on a dit barbares puis condamnés afin d'installer dans la tête des hommes un symbole de mort et de vide existentiel, un dieu vengeur, le dieu menteur. Quant à la vérité, chez ce peintre, elle se trouve, tout simplement, pour qui sait seulement ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure, sur la branche de l'arbre ou sous les taillis d'une forêt équatoriale, sous la forme du Cerf ou du Rouge-gorge, de la Hyène ou du Zèbre.
La finalité de ce projet était un film de 7 minutes projeté en classe et devant les parents.
Endossant tour à tour les rôles de musiciens, conteurs, dessinateurs et comédiens, les interprètes nous embarquent dans une épopée musicale, théâtrale et visuelle en compagnie de Buck et de son irrépressible soif de liberté. Une plongée délicieuse au cœur du Grand Nord canadien dans un monde sauvage et plein de poésie.