Sortir Publié le 06/05/13 mis à jour le 08/12/20 Partager C'est une première. L'acrobate, danseur et mime ne joue pas dans son propre spectacle. Mais James Thiérrée est dans "Télérama" cette semaine. Trapèze, bicyclette acrobatique, danse, violon, magie, mime… Tombé dans le cirque à l'âge de 4 ans, avec ses parents, Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, James Thiérrée a tout pratiqué. Et lorsqu'il fonde la Compagnie du Hanneton, en 1998, il mêle naturellement théâtre, acrobatie, danse, musique, remettant le burlesque au goût du jour, hommage – quoi qu'il s'en défende toujours – à son grand-père Charlie Chaplin. Est-ce l'approche de la quarantaine? Pour Tabac rouge, son cinquième spectacle, dont la tournée a commencé début 2013, James Thiérrée a choisi de rester dans les coulisses. Raoul - La Scala Paris. Au grand dam de ses fans, toujours prêts à ovationner sa prestation sur scène. Mais l'esprit Thiérrée souffle toujours, mélange de flamboyance et de mélancolie, d'installations plastiques et de corps engagés dans des parades nerveuses.
James Thiérrée Raoul Tournée Mondiale
James Thierrée, l'étoile filante dans le ciel circassien
James Thierrée, ce magicien bourré de talent, revient à Namur avec son spectacle solo Raoul. Un voyage loin du contrôle et au coeur de l'admiration. Le Théâtre de Namur et James Thierrée, c'est une histoire singulière et exceptionnelle. Qui voit en 2009 la création mondiale de Raoul à Namur. James thiérrée raoul tournée consulaire le 18. Depuis, le spectacle a arpenté le monde et l'a séduit avec son univers imaginaire infusé de poésie, son homme seul, barricadé, blessé, impalpable, insatiable, ses créatures bienveillantes et ses combats singuliers:
« … Une envie de danser librement, de trembler pour parler, d'abattre les murs, de voler au secours, faire grincer les cordes arides, galoper mes bras et jambes, dormir debout bien allongé, rencontrer les bêtes infréquentables, engueuler la belle musique, libérer l'étoile, gifler mes mauvaises pensées…
BREF, j'aimerais, le moment venu, partager…ce moment venu. Avec vous, simplement. (…) Un spectacle où la solitude aurait pour miroir l'abondance et la foule, et où cette foule cacherait au sein des fragments singuliers dont elle est composée, des désirs fous de liberté, de rencontre et d'évasion.
Il reprend « La Veillée des Abysses » au Rond-Point, sort d'un tournage et élabore ses prochains spectacles. Une barbe de quelques jours mange son visage bien dessiné et ses cheveux, qui grisonnent par boucles, sont nettement plus longs que d'habitude. James Thierrée sort d'un tournage de deux mois sous la direction de Tony Gatlif. Il est encore un peu ce personnage d'enfant trouvé, un petit Gitan adopté par des gens du voyage qui l'ont appelé Taloche. L'enfant ne se réveillait pas, il a fallu lui administrer une bonne claque. Il a grandi, on est en 1943. James Thiérrée,jongleur de songes. Le film s'intitule Liberté et parle du sort tragique des Gitans pendant la guerre. James Thierrée est ivre encore de ce tournage au cœur du Massif central, sur les hauts plateaux. « Liberté, c'est le sentiment même qu'inspire Tony Gatlif, souligne le créateur de La Symphonie du hanneton, très admiratif. Le film, c'est lui. Il dompte la caméra. Il ne nous donne pas le scénario. On tourne chronologiquement, ce qui installe le sentiment d'un travail théâtral, sur une durée distendue.