Pas d'anecdote, pas d'intrigue. Jean-Claude Gallotta ajoute: pas d'Élue, ou du moins pas d'Élue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine sera « éligible », tour à tour, pour rétorquer à « l'obscur pouvoir discrétionnaire » des dieux. Du rituel, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier » et de « se recueillir ». Il s'agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l'autel qui montent et monteront toujours à son adolescence, et de se relier aux maîtres, de Kantor à Fellini, qui l'ont conduit à ne pas l'oublier. Le Sacre est précédé de deux courts avant-programmes: I – Tumulte, où le chorégraphe invite danseurs et public à entendre le silence brut de la danse qui précède le déchaînement de la musique. La mécanique du hasard - Les Scènes du Jura - Scène nationale. II – Pour Igor, un solo en hommage au compositeur. La presse en parle
« Ses interprètes affichent une énergie, une vitalité extraordinaires en même temps qu'ils assurent une exécution remarquable. Une belle troupe!
- Jean claude gallotta le sacre du printemps 2008
Jean Claude Gallotta Le Sacre Du Printemps 2008
Quel Sacre va-t-on donc voir? « Ce sera vraiment du "Émile Dubois"! Ce pourrait être du Mammame… Ne vous inquiétez pas, on retrouvera cette patte. Je l'ai juste rendu un peu plus urbain; on a l'impression qu'on est peut-être sur un parking, on s'attend à du hip-hop, mais non, c'est Le Sacre! » La version que Stravinsky a dirigée lui-même sera en tout cas précédée de deux "petites" pièces de dix minutes chacune, Tumulte et Pour Igor. Histoire de mieux camper la problématique "gallottienne"… Tél. 04 76 00 79 00. Jean claude gallotta le sacre du printemps 2008. Site Web:
Cent ans après la création de la pièce mythique de Nijinski et Stravinski, Jean-Claude Gallotta en livre sa propre version. Le Sacre du Printemps fait rêver les chorégraphes, et Jean-Claude Gallotta ne fait pas exception. Il avait même pensé, dit-il, voilà de longues années, chorégraphier un Sacre en silence, avant de donner à entendre la musique de Stravinski dans le noir… Mais ce n'est qu'en 2009 qu'un projet concret voit le jour. Le chorégraphe est alors plongé dans la création de L'homme à tête de chou, sur la musique de Gainsbourg: l'énergie des danseurs, leur vibration, lui fournit alors la première image de ce qui sera son Sacre du printemps. Un sacre non narratif, pulsionnel: comme le fait remarquer Jean-Claude Gallotta, la musique de Stravinski est elle-même dotée d'une énergie « très rock »! DANSE. "Le Sacre du Printemps" au Théâtre de Chaillot. Le programme sera précédé de deux courtes pièces, Tumulte et Pour Igor, conçues comme un hommage et une introduction à cette plongée dans l'œuvre du compositeur. Marie Chavanieux
Le Sacre du Printemps, chor.