La méthanisation est particulièrement adaptée aux territoires agricoles. En effet, les biodéchets urbains souffrent d'un pouvoir méthanogène moyen et doivent donc être mélangés avec des cultures à haut rendement méthanogène. À condition toutefois que ces cultures soient cultivées entre deux productions nourricières. La méthanisation des biodéchets produits du biogaz (1T de déchets alimentaires = 63 M3) et du digestat (1 kg de déchets alimentaires = 1 kg de digestat). Ce digestat, doit dans certaines conditions être composté avant d'être épandu sur les sols
Le compostage produit du compost (1 T de biodéchets = 450 kg de compost). Pouvoir méthanogène des déchets huiles et graisses. Le compostage électromécanique augmente la productivité du système: 15 jours pour obtenir du compost frais, 2 mois pour du compost mature (VS 6 mois à un an pour les autres techniques de compostage)
La méthanisation permet de fournir une partie des habitations d'un territoire en biogaz. Un méthaniseur traitant 15 000t/ an = 500 maisons chauffées. Le compostage produit du compost.
La détermination de ce potentiel, pour chaque intrant ou pour des mélanges d'intrants est un élément central et incontournable pour toute réflexion autour des procédés de méthanisation, depuis l'analyse technique et économique d'un projet, le dimensionnement des installations de traitement et de valorisation, jusqu'à l'évaluation des performances d'un procédé. Pouvoir methanogens planet c. L'équation de Buswell et Müller (1952) [3], complétée par Boyle (1976) [4], qui y intègre soufre et azote, permet de prédire la quantité et la composition théorique du biogaz produit lors de la biodégradation anaérobie d'un substrat, dont la composition élémentaire est connue. Le potentiel méthanogène théorique d'un produit, peut alors être calculé selon la formule ci-contre. Le résultat du calcul théorique est uniquement prédictif, car il ne peut pas tenir compte de nombreux facteurs liés notamment: à la biodégradabilité et à la biodisponibilité de ces éléments, à la croissance et au renouvellement cellulaire, aux vitesses de biodégradation des divers composés organiques, aux phénomènes de solubilisation (notamment du dioxyde carbone), de précipitations, d'inhibitions ou de carences.