La brasserie Veltins, en Allemagne, était déjà aux prises avec la hausse des coûts du malt et du transport dans le sillage de la pandémie de coronavirus, mais la flambée des prix de l'énergie, accentuée par la guerre en Ukraine, crée un nouveau casse-tête. "Il n'y a pratiquement pas un domaine où nos fournisseurs n'augmentent pas les prix ou ne luttent pas contre la hausse des coûts", constate Ulrich Biene, responsable de la communication de l'entreprise implantée à Grevenstein, à l'ouest du pays. Pour la brasserie familiale, dont les origines remontent en 1824, la décision récente d'augmenter d'un euro la caisse de 24 bières n'a pas été prise de gaieté de cœur. "Nous avons assisté à une explosion des coûts au cours des 15 derniers mois", comme on n'en avait pas vu depuis des décennies, explique M.
Logo brasserie allemande en. Biene. C'est la première hausse chez Veltins depuis trois ans mais d'autres devraient suivre. Car le nouveau tarif des bières est basé sur "les prix de l'automne de l'année dernière". Traduire: l'effet inflationniste de la guerre en Ukraine n'a pas encore été pris en compte.