On y voit l'essentiel de l'harmonie du monde! On y voit, sans doute, cette "ineffable douceur" dont parle le poète... Cette poésie insérée dans la section des Contemplations, intitulée Pauca meae, Quelques vers pour ma fille, restitue bien le monde de l'enfance, fait de simplicité, de fragilité, de découvertes... Elle était pâle, et pourtant rose, Petite avec de grands cheveux. Elle disait souvent: je n'ose, Et ne disait jamais: je veux. Le soir, elle prenait ma Bible Pour y faire épeler sa soeur, Et, comme une lampe paisible, Elle éclairait ce jeune coeur. Sur le saint livre que j'admire Leurs yeux purs venaient se fixer; Livre où l'une apprenait à lire, Où l'autre apprenait à penser! Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule, Elle penchait son front charmant, Et l'on aurait dit une aïeule, Tant elle parlait doucement! Elle lui disait: Sois bien sage! Sans jamais nommer le démon; Leurs mains erraient de page en page Sur Moïse et sur Salomon, Sur Cyrus qui vint de la Perse, Sur Moloch et Léviathan, Sur l'enfer que Jésus traverse, Sur l'éden où rampe Satan.
- Elle était pole et pourtant rose des
- Elle était pâle et pourtant rose marie
- Le seigneur est tendresse et pitié lent à la colère des titans
- Le seigneur est tendresse et pitié lent à la colère del
Elle Était Pole Et Pourtant Rose Des
Elle était pâle, et pourtant rose, Petite avec de grands cheveux. Elle disait souvent: je n'ose, Et ne disait jamais: je veux. Le soir, elle prenait ma Bible Pour y faire épeler sa soeur, Et, comme une lampe paisible, Elle éclairait ce jeune coeur. Sur le saint livre que j'admire Leurs yeux purs venaient se fixer; Livre où l'une apprenait à lire, Où l'autre apprenait à penser! Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule, Elle penchait son front charmant, Et l'on aurait dit une aïeule, Tant elle parlait doucement! Elle lui disait: Sois bien sage! Sans jamais nommer le démon; Leurs mains erraient de page en page Sur Moïse et sur Salomon, Sur Cyrus qui vint de la Perse, Sur Moloch et Léviathan, Sur l'enfer que Jésus traverse, Sur l'éden où rampe Satan. Moi, j'écoutais... - Ô joie immense De voir la soeur près de la soeur! Mes yeux s'enivraient en silence De cette ineffable douceur. Et, dans la chambre humble et déserte, Où nous sentions, cachés tous trois, Entrer par la fenêtre ouverte Les souffles des nuits et des bois,
Elle Était Pâle Et Pourtant Rose Marie
VII
Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux. Elle disait souvent: Je n'ose,
Et ne disait jamais: Je veux. Le soir, elle prenait ma Bible
Pour y faire épeler sa sœur,
Et, comme une lampe paisible,
Elle éclairait ce jeune cœur. Sur le saint livre que j'admire
Leurs yeux purs venaient se fixer;
Livre où l'une apprenait à lire,
Où l'autre apprenait à penser! Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,
Elle penchait son front charmant,
Et l'on aurait dit une aïeule,
Tant elle parlait doucement! Elle lui disait: Sois bien sage! Sans jamais nommer le démon;
Leurs mains erraient de page en page
Sur Moïse et sur Salomon,
Sur Cyrus qui vint de la Perse,
Sur Moloch et Léviathan,
Sur l'enfer que Jésus traverse,
Sur l'éden où rampe Satan. Moi, j'écoutais… — Ô joie immense
De voir la sœur près de la sœur! Mes yeux s'enivraient en silence
De cette ineffable douceur. Et, dans la chambre humble et déserte,
Où nous sentions, cachés tous trois,
Entrer par la fenêtre ouverte
Les souffles des nuits et des bois,
Tandis que, dans le texte auguste,
Leurs cœurs, lisant avec ferveur,
Puisaient le beau, le vrai, le juste,
Il me semblait, à moi rêveur,
Entendre chanter des louanges
Autour de nous, comme au saint lieu,
Et voir sous les doigts de ces anges
Tressaillir le livre de Dieu!
Moi, j'écoutais... Et, dans la chambre humble et déserte, Où nous sentions, cachés tous trois, Entrer par la fenêtre ouverte Les souffles des nuits et des bois, Tandis que, dans le texte auguste, Leurs coeurs, lisant avec ferveur, Puisaient le beau, le vrai, le juste, Il me semblait, à moi rêveur, Entendre chanter des louanges Autour de nous, comme au saint lieu, Et voir sous les doigts de ces anges Tressaillir le livre de Dieu!
L'Évangile est une invitation forte au pardon. Remarquons le ''mon'' des versets 1 et 2, ô mon âme, et le ''nous'' le ''nos'' des versets 10 et 12. Comme si le priant voulait associer la communauté à sa prière. Tout acte individuel a une répercussion sur l'ensemble. Remarquons, en intégrant le refrain liturgique dans le texte, les mots répétés amour, tendresse, pitié. C'est comme un portrait de Dieu. pas L'Ancien Testament n'est pas religion de la peur, par opposition au Nouveau Testament religion de l'amour! Au v. 11, Son amour pour qui le craint. La "crainte" biblique de Dieu est le respect affectueux d'un fils envers son Père. La phrase fondamentale du livre de l'Exode (Ex 34, 6): Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour. Ce que Dieu a dit à Moïse au Sinaï pour se présenter. Une phrase souvent reprise dans la Bible. C'est comme la carte de visite de Dieu. Quel est le "portrait" que je me fais de Dieu, consciemment et surtout inconsciemment, dans ma façon de penser, de vivre, de prier, d'agir?
Le Seigneur Est Tendresse Et Pitié Lent À La Colère Des Titans
La parabole de l'enfant prodigue toute centrée sur un Père Miséricordieux. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Luc 6, 36). Un portrait de Dieu-Père, au sein d'une Trinité d'amour, avec son Fils Jésus, dans l'unité de l'Esprit. Dieu est famille d'amour. Quel est le "portrait" que je me fais de Dieu, consciemment et surtout inconsciemment, dans ma façon de vivre, de prier, d'agir? Demander à l'Esprit Saint sa lumière quand je relis tout doucement ce psaume, pour m'en imprégner, m'en nourrir... Avec la Vierge Marie: Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur. Dieu de tendresse et de bonté, sois béni pour tous tes bienfaits. Dans l'allégresse de l'Esprit de sainteté, je chante ton amour et ta miséricorde qui m'ont relevé et introduit dans la salle du banquet où ton Fils a préparé le festin de la joie. Je te bénis, Père, pour ton amour qui est de toujours à toujours. Je te bénis, Christ Jésus, toi qui es descendu dans l'abîme de la mort pour que nul n'en reste à jamais prisonnier.
Le Seigneur Est Tendresse Et Pitié Lent À La Colère Del
10. Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent! 11. Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,
12. annonçant aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne:
13. ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges. Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait. © AELF
Chers frères et sœurs,
1. C'est à présent le Psaume 144 qui est devenu notre prière, une joyeuse louange au Seigneur qui est exalté comme un souverain aimant et plein de tendresse, préoccupé par toutes ses créatures. La liturgie nous propose cet hymne en deux moments distincts, qui correspondent également aux deux mouvements poétiques et spirituels du Psaume lui-même. A présent, nous nous arrêterons sur la première partie, qui correspond aux versets 1-13. Le Psaume est élevé au Seigneur invoqué et décrit comme le « Roi » (cf. Ps 144, 1), une représentation divine qui domine les autres hymnes des Psaumes (cf. Ps 46; 93; 95-98).
Je te bénis, ô Esprit, d'une sainte allégresse, souffle en mon âme la brise de ta joie. (Fraternités de Jérusalem). Paul C.