«Une injonction de type religieux» Absent lors du vote, François Lefort voit dans cette proposition «une injonction de type religieux». Le député Vert se dit «curieux de voir comment le parti va faire respecter cette interdiction. Avec des tribunaux de la juste cause, peut-être? » La nouvelle a eu l'effet d'une bombe pour Christian Bavarel. «Je suis extrêmement choqué.
Elle ne prend pas la pilule antipuce. On nous dit ce qu'on doit manger ou ne pas manger. C'est très intrusif. Ça m'inquiète beaucoup. » Pis, alors qu'il tente de «recréer un lien entre le monde agricole et l'environnement», il perçoit cet amendement comme «une déclaration de guerre faite aux producteurs locaux». Pour Marjorie de Chastonay, si à titre personnel cette décision ne lui pose pas de problème, «elle n'est pas anodine et mérite une réflexion de fond». Sensible à la problématique de santé publique liée à la viande, elle prône «un texte plus inclusif et ouvert, afin d'éviter toute discrimination». Des élus exemplaires Face à ces nombreuses réactions, la présidente du parti se veut rassurante.