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Questions fréquentes sur Victor Hugo et « hiver »
► Quelle est la citation de Victor Hugo sur « hiver » la plus célèbre? La citation de Victor Hugo la plus célèbre sur « hiver » est: « Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre. ». ► Quelle est la citation de Victor Hugo sur « hiver » la plus courte? La citation la plus courte de Victor Hugo sur « hiver » est: « La haine, c'est l'hiver du coeur. ». ► Quelle est la citation la plus belle sur « hiver »? La citation la plus belle sur « hiver » est: « La haine, c'est l'hiver du coeur.
Il Fait Froid, Poème De Victor Hugo - Poetica.Fr
En hiver la terre pleure;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous. Leurs idylles sont moroses. – Soleil! aimons! – Essayons. O terre, où donc sont tes roses? – Astre, où donc sont tes rayons? Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit: – C'est la nuit, ma belle! –
Et la fait en s'en allant;
Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut. Victor Hugo
Les quatre vents de l'esprit
Commentaires commentaire
Laisse donc les ans s'épuiser. Que de larmes pour un baiser,
Que d'épines pour une rose! Le temps qui s'écoule fait bien;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose. — François Coppée (1842-1908)
Les mois
En hiver la terre pleure
En hiver la terre pleure;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous. Leurs idylles sont moroses. - Soleil! aimons! - Essayons. O terre, où donc sont tes roses? - Astre, où donc sont tes rayons? Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit: - C'est la nuit, ma belle! –
Et la fait en s'en allant;
Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut. — Victor Hugo (1802-1885)
Les quatre vents de l'esprit
Il fait froid
L'hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie. La bise mord ta douce main;
La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon. La lumière est diminuée…
Ferme ta porte à l'aquilon!
En Hiver La Terre Pleure, Poème De Victor Hugo
C'est le fleuve qui reprend son cours! c'est l'eau vivante, joyeuse et terrible qui soulève la glace hideuse et morte et qui la brise! C'était du granit, disiez-vous; voyez, cela se fend comme une vitre! c'est la débâcle, vous
dis-je! c'est la vérité qui revient, c'est le progrès qui recommence. »
Victor Hugo croit en l'humanité:
« C'est l'humanité qui se remet en marche, et qui charrie, entraîne, arrache, emporte, heurte, mêle, écrase et noie dans ses flots, comme les pauvres misérables meubles d'une masure, non
seulement l'empire tout neuf de Louis Bonaparte, mais toutes les constructions et toutes les œuvres de l'antique despotisme éternel! Regardez passer tout cela. Cela disparaît à jamais. Vous ne le reverrez plus. Et pour cet engloutissement immense, et pour cette victoire suprême de la vie sur la mort, qu'a-t-il fallu? Un de tes regards, ô soleil! un de tes rayons, ô liberté! »
La bise fait le bruit d'un géant qui soupire; La fenêtre palpite et la porte respire; Le vent d'hiver glapit sous les tuiles des toits; Le feu fait à mon âtre une pâle dorure; Le trou de ma serrure Me souffle sur les doigts. Victor Hugo ("Dernière Gerbe" - 1941) - titre donné et textes choisis par Paul Maurice parmi les manuscrits de l'auteur pour cette édition posthume
Victor Hugo (1802-1885) Vi L'hiver
C'est l'hiver. Ô villes folles, Dansez! Dans le bal béant Tourbillonnent les paroles De la joie et du néant. L'homme flotte dans la voie Où l'homme errant se perdit; En bas le plaisir flamboie, En haut l'amour resplendit. Le plaisir, clarté hagarde Du faux rire et des faux biens, Dit au noir passant: Prends garde! L'amour rayonne et dit: Viens! Ces deux lueurs, sur la lame Guidant l'hydre et l'alcyon, Nous éclairent; toute l'âme Vogue à ce double rayon. Mer! j'ai fui loin des Sodomes; Je cherche tes grands tableaux; Mais ne voit-on pas les hommes Quand on regarde les flots? Les spectacles de l'abîme Ressemblent à ceux du cour; Le vent est le fou sublime, Le jonc est le-nain moqueur. Comme un ami l'onde croule; Sitôt que le jour s'enfuit La mer n'est plus qu'une foule Qui querellé dans la nuit; Le désert de l'eau qui souffre Est plein de cris et de voix, Et parle dans tout le gouffre A toute l'ombre à la fois. Que dit-il? Dieu seul recueille Ce blasphème ou ce sanglot; Dieu seul répond à la feuille, Et Dieu seul réplique au flot.
N'attendez pas de moi que je vais vous donner Des raisons contre Dieu que je vois rayonner; La nuit meurt, l'hiver fuit; maintenant la lumière, Dans les champs, dans les bois, est partout la première. Je suis par le printemps vaguement attendri. Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri; Je sens devant l'enfance et devant le zéphyre Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire; Mai complète ma joie et s'ajoute à mes pleurs. Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs. Accourez, la forêt chante, l'azur se dore, Vous n'avez pas le droit d'être absents de l'aurore. Je suis un vieux songeur et j'ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu. Ô printemps! bois sacrés! ciel profondément bleu! On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre, Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux; On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux Et de voir, sous l'abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières.