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Pâté de campagne à l'armagnac et aux échalotes [recette facile]
par » Lun 13 Jan 2014 13:09
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La base du pâté de campagne est: - 1 kg de foie - 1 kg de poitrine - 500 gr de lard - 1 œuf par kilo de viande - 20 gr de sel par kilo de viande - 4 gr de poivre moulin par kilo de viande Maintenant chacun donne libre court à son imagination et fait ce qu'il veut. Je vous propose ici mon pâté de campagne à l'armagnac et aux échalotes. Pour un peu plus de fantaisie j'ai remplacé les œufs de poule par des œufs de caille.
Pates Aux Échalotes Et
POUR 2 PERSONNES (et oui c'est tellement bon qu'il faut en prévoir une bonne quantité): sauce à l'échalote et persil: ▢ 1 échalote hachée ▢ 10 centilitres de vin blanc sec ▢ 1 cube de bouillon de poule bouillon de volaille dégraissé ici ▢ 20 centilitres de crème liquide j'utilise une 5% MG ▢ 1 trait de Tabasco ▢ 1 dose de 1 millilitre de sel ▢ quelques pincées de poivre ▢ 2 cuillères à soupe de persil frais ciselé Parmesan ou tout autre fromage râpé Accompagne très bien du poisson tels que 4 filets de colin à la meunière!
L'ail des ours (ADO) ne se présente plus 😉 Mais en dehors des recettes classiques, j'ai cherché une préparation à base d'une sauce crémeuse différente du traditionnel « pesto ». J'ai donc détourné une recette classique en y intégrant notre « ADO »
Ingrédients: 25 g de beurre 250 à 300 g d'échalotes épluchées et émincées 10 cl de vin blanc sec 50 à 70 g d'ail des ours finement haché 250 g de mascarpone 200 g de petits pois frais ou surgelés sel, poivre
Réalisation de la sauce éplucher et émincer les échalotes dans une poêle, faire fondre le beurre à feu moyen. y jeter un morceau d'échalote pour vérifier qu'il soit assez chaud. Quand ça grésille, y déposer le reste des échalotes et les faire revenir 5 à 6 minutes en remuant (ne pas laisser noircir! Pâtes aux champignons - Cuisine-facile.com. ) ajouter le vin blanc et laisser cuire à feu plus fort jusqu'à ce que le vin soit presque complètement évaporé. ajouter le mascarpone et le laisser fondre. lorsqu'il est crémeux, passer la sauce au blender ou au mixeur plongeant pour obtenir une sauce crémeuse et lisse.
Commenter J'apprécie 53 2 Commenter J'apprécie 51 0 Maurice Carême
Trois escargots
J'ai rencontré trois escargots
Qui s'en allaient cartable au dos
Et, dans le pré, trois limaçons
Qui disaient par cœur leur leçon. Puis, dans un champ, quatre lézards
Qui écrivaient un long devoir. Où peut se trouver leur école? Au milieu des avoines folles? Peut-être est-ce une aristoloche
Qui leur sert de petite cloche
Et leur maître est-il ce corbeau
Que je vois dessiner là-haut
De belles lettres au tableau? Commenter J'apprécie 49 5 Maurice Carême
LA TOUR EIFFEL
Mais oui, je suis une girafe,
M'a raconté la tour Eiffel,
Et si ma tête est dans le ciel,
C'est pour mieux brouter les nuages,
Car ils me rendent éternelle. Mais j'ai quatre pieds bien assis
Dans une courbe de la Seine. On ne s'ennuie pas à Paris:
Les femmes, comme des phalènes,
Les hommes, comme des fourmis,
Glissent sans fin entre mes jambes
Et les plus fous, les plus ingambes
Montent et descendent le long
De mon cou comme des frelons
La nuit, je lèche les étoiles.
Conciliabule Maurice Carême
Ces poésies sont à lire pour le 8 septembre. Il faudra ensuite en choisir une, l'illustrer et l'apprendre pour le 22 septembre. Bonne lecture! Pavane de la Virgule
« Quant-à Moi! », disait la Virgule,
J'articule et je module;
Minuscule, mais je régule
Les mots qui s'emportaient! J'ai la forme d'une Péninsule;
A mon signe la phrase bascule. Avec grâce je granule
Le moindre petit opuscule. Quant-au point! Cette tête de mule
Qui se prétend mon cousin! Voyez comme il se coagule,
On dirait une pustule,
Au mieux: un grain de sarrasin. Andrée Chédid
Ponctuation
-Ce n'est pas pour me vanter,
Disait la virgule,
Mais, sans mon jeu de pendule,
Les mots, tels des somnambules,
Ne feraient que se heurter. – C'est possible, dit le point. Mais je règne, moi,
Et les grandes majuscules
Se moquent toutes de toi
Et de ta queue minuscule. – Ne soyez pas ridicules,
Dit le point-virgule,
On vous voit moins que la trace
De fourmis sur une glace. Cessez vos conciliabules. Ou, tous deux, je vous remplace! Maurice Carême
Un point d'interrogation
Comment?
Puis tous trois, tête contre tête, Se parlaient d'une voix inquiète. Se posaient-ils, tout comme nous, Les mêmes questions sans réponse? D'où venons-nous? Où allons nous? Que sommes-nous? Pourquoi ces ronces Pourquoi dansons-nous le matin, Parmi la rosée et le thym? Pourquoi avons-nous le cul blanc, Longues oreilles, longues dents? Pourquoi notre nez tout le temps, Tremble-t-il comme feuille au vent? Pourquoi l'ombre d'un laboureur Nous fait-elle toujours si peur? Trois lapins dans le crépuscule Tenaient un long conciliabule. Et il aurait duré longtemps Encore si une grenouille N'avait plongé soudainement Dans l'eau de lune de l'étang. Maurice Carême
Retrouvez d'autres poésies de Pâques dans ces articles: – Poèmes du jour de Pâques sur les oeufs en chocolat – Comptines, poésies ou rondes qui parlent de poules (pour les plus petits)
Toutes les poésies classées par thèmes sont dans ce dossier.
Conciliabule Maurice Carême 2009
Conciliabule
Trois lapins, dans le crépuscule,
Tenaient un long conciliabule. Le premier montrait une étoile
Qui montait sur un champ d'avoine. Les autres, pattes sur les yeux,
La regardaient d'un air curieux. Puis tous trois, tête contre tête,
Se parlaient d'une voix inquiète. Se posaient ils, tout comme nous,
Les mêmes questions sans réponse? D'où venons nous? Où allons-nous? Que sommes nous? Pourquoi ces ronces? Pourquoi dansons nous le matin? Parmi la rosée et le thym? Pourquoi avons nous le cul blanc,
Longues oreilles, longues dents? Pourquoi notre nez tout le temps,
Tremble t il comme feuille au vent? Pourquoi l'ombre d'un laboureur
Nous fait elle toujours si peur? Trois lapins dans le crépuscule
Et il aurait duré longtemps
Encore si une grenouille
N'avait plongé soudainement
Dans l'eau de lune de l'étang. Maurice Carême
Maurice Carême
HEUREUX QUI COMME ULYSSE... Heureux qui comme Ulysse à fait un bon voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison
Et puis est retourné plein d'usage et raison,
vivre entre ses parents le reste de son âge! Quand reverrai-je, hélas! De mon petit village
fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province et beaucoup d'avantage? Plus me plaît le séjour qu'on bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux:
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus que mon petit Liré que le mont Palatin,
et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (16e siècle)
Vous qui croyez qu'une amour délaissée
De la pensée
S'enfuit ainsi,
Hélas! Hélas! Chercheurs de renommée,
Votre fumée
S'envole aussi. Beau chevalier qui partez pour la guerre,
Si loin de nous? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire
Que mon sourire
Etait si doux. Alfred de Musset
LES ECOLIERS
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le « moyen », le « bon », le « passable »
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Conciliabule Maurice Crème Solaire
1881 ds Hug. ), qualifié de,, vieilli`` dep. DG; 2. 1594 « réunion secrète de personnes pouvant avoir des intentions malveillantes » ( Satire Ménippée, éd. Ch. Read, p. 88). Empr. au lat. chrét. conciliabulum « concile de schismatiques » et avec nuance péj. « réunion » ( Blaise), p. de sens du lat. class. (proprement « petite assemblée ») « lieu de réunion ». Fréq. abs. littér. : 156. Bbg. Pauli 1921, p. 86 ( s. v. conciliabuler).
On en voulait partout,
Mais on finit pourtant
Par se demander où
Il en trouvait autant. Et il riait dans l'ombre. C'était son propre coeur
Vaste comme le monde
Qu'il offrait à la ronde,
Offrait pour un sourire
Qui répondait au sien,
Offrait rien que pour dire
Aux gens: "Portez vous bien"
DÉFIER LE DESTIN
LA BISE
" Ce sont des feuilles mortes ",
Disaient les feuilles mortes
Voyant des papillons
S'envoler d'un buisson.
" Ce sont des papillons ",
Disaient les papillons
Voyant des feuilles mortes
Errer de porte en porte. Mais la bise riait
Qui déjà les chassait
Ensemble vers la mer. PETITES LÉGENDES
A FORCE D'AIMER
A force d'aimer
Les fleurs, les arbres, les oiseaux,
Les sources, les vals, les coteaux,
Les trains, les avions, les bateaux,
Les enfants, leurs dés, leurs cerceaux,
Les filles penchées aux rideaux,
Les hommes, leur rage de ciel,
Il devint, un jour, éternel
L'ENVERS DU MIROIR
L'ARTISTE
Il voulut
peindre une rivière;
Elle coula hors
du tableau. Il peignit une
pie grièche;
Elle s'envola
aussitôt.