La suite n'a échappé à personne: la transhumance politique aidant, la traitrise et la naïveté aussi, IBK a été élu à 77, 66% des suffrages exprimés. Un an et six mois de gestion des affaires par IBK ont permis aux masses laborieuses maliennes de comprendre qu'au-delà de ces slogans de campagne, cet homme n'est pas capable de redonner confiance au peuple malien. Déjà, son premier gouvernement a alerté bien d'habitués de la scène politique nationale quant à cette incapacité d'IBK de gérer le Mali à l'avantage des Maliens qui ont enduré dans leur chair et dans leur conscience les affres de la gestion « démocratiste » de nos affaires par la troisième République ( la deuxième République ayant spolié et sapé les fondements de notre peuple. Le troisième gouvernement d'IBK vient confirmer, si besoin en était, la thèse selon laquelle cet homme ne peut apporter au peuple malien le changement tant attendu. Lorsqu'à l'issue du Conseil des ministres du mercredi 18 mars courant, les Maliens ont appris la nomination de M. Amadou Abdou Alpha, professeur principal d'enseignement secondaire à la tête du Centre national des examens et concours de l'Education, les derniers illusionnistes ont fini par comprendre que la lutte contre la fraude par IBK est une grosse chimère, un vrai bluff et pour cause:
Amadou Abdou Alpha était le chef de la Division- Matériel du Centre National des Examens et Concours jusqu'à la porcherie des examens de fin d'année 2013-2014.
Centre National Des Examens Et Concours Du Mali
Va-t-on vers une annulation de ce concours? En tout cas, mieux vaut prévenir que guérir. Le concours direct de recrutement dans la fonction publique de l'Etat 2022 continue de défrayer la chronique. Annoncé comme étant le recrutement dans la fonction publique le plus transparent avec le Mali Kura, ce concours a été organisé avec beaucoup d'irrégularités. Déjà, la ministre du Travail de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paul Diallo, est dans le collimateur pour avoir écarté le Centre national des concours de la fonction publique. Alors que ledit Centre est la seule structure habilitée à organiser les concours en vue de pourvoir aux vacances d'emploi dans les services publics. A ce titre, le Centre national des concours de la fonction publique est chargé d'organiser les concours directs de recrutement des fonctionnaires dans la fonction publique, d'organiser les concours professionnels d'avancement des catégories de fonctionnaires et d'organiser des tests de recrutement des agents contractuels de l' n'est pas tout.
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Nommé directeur du Centre National d'Examens et de Concours de l'Education, Alpha Abdou Touré, professeur d'enseignement secondaire et non moins ancien directeur du centre, a été remplacé à ce poste, un mois après, avant même sa prise de fonction. Une première en République du Mali. Histoire rocambolesque. Il a fallu juste un mois, jour pour jour, pour trouver un remplaçant à Alpha Abdou Maïga, nommé directeur du Centre National des Concours et Examens le 18 mars 2015 en conseil de ministres (voir communiqué du conseil des ministres du 18 mars 2015). En effet, un autre Conseil des ministres tenu, le samedi 19 avril 2015, a nommé Mohamed Maïga au poste de Directeur du Centre National des Examens et Concours (voir communiqué du Conseil des ministres du 19 avril 2015). Et selon nos sources, ce revirement de situation, qui frise le ridicule, est dû à l'ingérence des caciques du RPM dans les nominations des cadres de l'administration. En effet, nos sources indiquent que c'est les femmes du parti au pouvoir, avec à leur tête l'ancienne ministre de l'éducation, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, qui sont parties tordre la main au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita pour que l'ancien directeur du Centre ne puisse jamais prendre fonction.
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Selon nos informations, les femmes du RPM soupçonneraient l'ancien directeur du CNCE d'être à l'origine de l'échec des examens passés alors qu'il a été relevé trois mois avant la tenue des dits examens. Au Mali, c'est la première fois qu'on relève un cadre de son poste avant sa prise de fonction. L'incompréhension est à son comble au Centre National des Concours et Examens. Chacun y va de son commentaire. Et beaucoup d'interrogations subsistent à savoir: Que cache cette volteface? Que reproche-t-on réellement à l'ancien directeur du CNCE pour le court-circuiter de la sorte? Les femmes du RPM ont-elles la preuve de leur allégation? Pourquoi l'avoir nommé si c'est juste pour le remplacer après? Des questions qui prouvent à suffisance l'amateurisme du gouvernement IBK et l'ingérence malsaine des cadres du RPM dans la gestion des affaires du pays. Madiassa Kaba Diakité
Source: Lerepublicainmali
Centre National Des Examens Et Concours Du Mali Canada
Les dates des différents examens ont été officialisées ce
jeudi à travers un décret relatif à l'organisation des examens du
certificat d'aptitude professionnelle, du brevet de technicien et du
baccalauréat sur proposition du directeur national du centre d'examen et
de concours de l'éducation. Ces
dates des examens de l'enseignement fondamentale, normal, secondaire
général, technique et professionnel au titre de l'année 2019 2020 sont
fixé comme suit: Brevet de technicien de la santé: épreuves
écrites du 10 au 14 août épreuves pratiques du 17 au 30 août,
baccalauréat du 14 au 17 septembre, IFM épreuves du 14 au 18 septembre
(orales et pratiques du 7 au 12 septembre EPS 1 au 6 septembre) CAP 24
au 26 septembre BT du 28 septembre au 02 octobre, BT agro-pastoral du 5
au 9 octobre 2020.
Le Centre est chargé aussi d'évaluer l'organisation et le déroulement des concours directs, des concours professionnels et des tests de recrutement des agents contractuels de l'Etat. Mais, voilà que ce Centre a été carrément écarté dans l'organisation du recrutement dans la fonction publique, en violation des textes portant sa création. Ce qui est une première depuis la création de cette structure par ordonnance n°09-008/P-RM du 4 mars 2009 sous feu le général Amadou Toumani Touré. On ne sait pas pourquoi. Et aucune explication officielle n'a été donnée pour cela. Autre grief, c'est que la ministre Aoua Paul Diallo a imposé sa chargée de mission, du nom de Diouka Traoré, comme Agent de réception des dossiers de candidature auxdits concours. Une pratique dénoncée par des cadres et agents. Et certains membres du Cabinet du ministre ont été également imposés comme président ou vice-présidents lors du déroulement des épreuves écrites. Alors que les cadres ou agents pour accomplir ces missions ne manquent surtout pas.