Fin d'été
par Capella
la brume des prés,
blancheur des glaces,
ne cesse l'été,
le Soleil caresse,
un pull de laine,
chaleur des cimes,
ta peau enfiévrée,
de rayons tactiles,
sentir le froid,
bon air du soir,
des granits encore chauds,
fin de l'été. Poème posté le 29/10/17
Poète
Capella
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Poème D'été Court
De quel œil verront-ils, du fond des mers sans borne,
À la place où jadis s' étalaient tes splendeurs,
Émerger brusquement dans leur nudité morne,
Des continents nouveaux sans verdure et sans fleurs? Ah! si l' attraction à la céleste voûte
Par de fermes liens ne les attachait pas,
Ils tomberaient du ciel ou changeraient de route,
Plutôt que d' éclairer un pareil ici-bas. Nous que rien ne retient, nous, artistes qu' enivre
L' Idéal qu' ardemment poursuit notre désir,
Du moins nous n' aurons point la douleur de survivre
Au monde où nous avions espéré le saisir. De L'été, Guillevic. Nous serons les premiers que les vents et que l'onde
Emporteront brisés en balayant nos bords. Dans les gouffres ouverts d'une mer furibonde,
N' ayant pu les sauver, nous suivrons nos trésors. Après tout, quand viendra l' heure horrible et fatale,
En plein déchaînement d' aveugles appétits,
Sous ces flots gros de haine et de rage brutale,
Les moins à plaindre encore seront les engloutis. Le déluge Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann
Poème D'être Enceinte
toujours! ma main dans ta crinière lourde
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Z
Le violon, d'un chant très profond de tristesse,
Remplit la douce nuit, se mêle aux sons des cors,
Les sylphes vont pleurant comme une âme en détresse,
Et les coeurs des arbres ont des plaintes de morts. Le souffle du Veillant anime chaque feuille;
Aux amers souvenirs les bois ouvrent leur sein;
Les oiseaux sont rêveurs; et sous l'oeil opalin
De la lune d'été ma Douleur se recueille…
Lentement, au concert que font sous la ramure
Les lutins endiablés comme ce Faust ancien,
Le luth dans tout mon coeur éveille en parnassien
La grande majesté de la nuit qui murmure
Dans les cieux alanguis un ramage lointain,
Prolongé jusqu'à l'aube, et mourant au Matin. Emile Nelligan, Premiers poèmes