En juin 1978, Roger Henriet est nommé président-directeur général. L'entreprise est séparée en deux départements: acier et non-ferreux. Bruno Thomas est nommé directeur du département acier; Fernand Jungo est nommé directeur du département non-ferreux (tout en conservant ses fonctions de directeur-général adjoint). Au 31 décembre 1978, l'effectif de la société est de 1173 personnes.
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La société Laminoirs Tréfileries Câbleries de Lens (LTCL), ou Câbleries de Lens, a été créée en 1855 à Lens. 1855 à 1918
En 1855, Arthur Stiévenart installe à Lens (rue de Douai, à proximité du canal) un atelier de fabrication de câbles en chanvre pour la batellerie et la marine. L'extension des concessions minières conduisit rapidement à la fabrication de câbles plat en aloès pour le forage des puits, ce qui assura la prospérité de l'atelier et amena à une première extension par l'ajout d'une filature de chanvre et d'un atelier de goudronnage. Dès 1877, l'établissement Stiévenard-Cambier et fils fabrique ses câbles grâce à des machines brevetées, alors que jusque là l'atelier était manuel. C'est également en 1877 que débute la commercialisation de câbles métalliques. Lensoise du cuivre. En 1896, l'établissement est une petite usine employant quatre-vingt personnes. La fabrication de câbles plats pour les mines en chanvre de Manille et en aloès constituait l'élément essentiel de l'activité. En 1900, Arthur Stiévenart cède sa place à la tête de l'entreprise à son fils Maurice, lequel décède huit années plus tard, imposant à Arthur de reprendre l'affaire.
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Ces usines, actuellement fermées en raison des fêtes, ne rouvriront que lorsque la légionelle aura totalement disparu. Dans la région, l'inquiétude grandit. Au café le Tout va bien de Lens, le moral n'est pas bon. « Il y a de quoi s'alarmer, dit cet homme. Pour l'instant, on a l'impression que les autorités ne font rien! » Pas vraiment. Tandis que deux parlementaires du Pas-de-Calais en appelaient à Jean-François Mattei, les ministères de l'Ecologie et de la Santé annonçaient, hier soir, l'envoi d'experts nationaux sur place dès aujourd'hui. Récupération feraille, métaux, épave - Nicofer, ferrailleur, Lens, Hénin. Malgré la venue de ces spécialistes de l'épidémiologie et de la lutte contre la propagation de la légionellose, les autorités sanitaires demandent encore un peu de temps. Les analyses des souches de bactérie prélevées chez les patients sont minutieuses, donc longues.
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LA PRÃ? FECTURE du Pas-de-Calais continue tant bien que mal de parler de « cas groupés de légionellose » mais les médecins de la Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) n'hésitent pas à employer le mot « épidémie ». Subtilité de vocabulaire qui ne change rien à l'affaire: la maladie continue de s'étendre puisqu'un sixième mort a été annoncé hier soir, alors qu'il y a encore une semaine les autorités sanitaires jugeaient « peu probable » l'apparition de nouveaux cas. Le 23 décembre dernier, l'usine chimique Noroxo d'Harnes qui fabrique alcools et acides s'était révélée responsable de la légionellose de deux habitants de la région: la souche de la bactérie prélevée dans la tour aéroréfrigérante de l'usine était identique à celle retrouvée chez ces malades. Le site, déjà fortement suspecté, avait été désinfecté le 3 décembre. Societe Lensoise Du Cuivre - Boulevard Marais, Lens, Pas De Calais, 62300 - 0321794725 - ToutesLesAdresses.fr. Le délai durant lequel se déclare la légionellose étant d'une quinzaine de jours, il paraissait donc impossible de voir apparaître de nouveaux malades au-delà de la mi-décembre.
Le 30 mars 1955, Géry Haynau part en retraite et abandonne la présidence et la direction générale de la société. Il est remplacé dans ses fonctions de président par Gabriel Verlay (président de SOFINORD), la direction générale revient à Pierre Soudre. En 1956, le laminage de fil machine acier est abandonné et le laminoir utilisé pour fabriquer uniquement du fil machine de cuivre, d'aluminium et d'alliages d'aluminium. En 1957, un accord intervient avec la société Chainelec-Distribution pour la fabrication des fils et câbles isolés dans des séries domestiques. Cet accord prendra fin en décembre 1959 à la disparition de Chainelec mais aura marqué le développement de la série domestique. • Societe Lensoise Du Cuivre •. En mai 1958, le capital est porté à 750 millions de francs. Cette même année, la société fabrique les câbles tréfilés utilisés pour le pont de Tancarville. Au cours de l'année 1962, la tréfilerie acier est transféré presque en totalité à l'usine de Loison-sous-Lens (le transfert définitif est achevé en 1967).