Commentaire d'arrêt: Commentaire d'arrêt CE, 1974, Denoyez et Chorques. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 24 Octobre 2019 • Commentaire d'arrêt • 2 355 Mots (10 Pages) • 3 602 Vues
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Le service public Commentaire d'arrêt Conseil d'État, section, 10 mai 1974: Denoyez et Chorques, n°88032 et n°88148, au Rec. Léon Duguit, de l'école du service public, dans son œuvre « Traité de droit constitutionnel » de 1991, définit le service public comme étant « toute activité dont l'accomplissement doit être assuré, réglé et contrôlé par les gouvernants parce que l'accomplissement de cette activité est indispensable à la réalisation et au développement de l'interdépendance sociale et qu'elle est de telle nature qu'elle ne peut être réalisée complètement que par l'intervention de la force gouvernante ». Traditionnellement, le service public est défini comme une activité d'intérêt général, assurée par une personne publique et soumise à un régime juridique spécial, le droit administratif.
Denoyez Et Chorques Portée
Par une décision du 3 juin 1971, le préfet de la Charente-Maritime a rejeté la demande de Sieur Denoyez de lui octroyer l'application du tarif appliqué par la régie départementale des passages d'eau aux habitants de l'Île de Ré mais également la restitution du trop-perçu du prix et finalement, l'abrogation du tarif des cartes d'abonnement. Par ailleurs, par une décision du 27 octobre 1971, le préfet de la Charente-Maritime a rejeté la demande de Sieur Chorques de lui accorder l'application du tarif appliqué par la régie départementale des passages d'eau aux habitants de l'Île de Ré. Les demandeurs contestent les décisions du préfet devant le Tribunal administratif de Poitiers qui les déboute, de leur demande érigée à l'encontre des décisions du préfets de la Charente-Maritime, dans des jugements du 7 juin 1972. Les demandeurs, Sieur Denoyez et Sieur Chorques, forment un recours devant le Conseil d'Etat visant à annuler le jugement rendu par le Tribunal administratif de Poitiers au moyen de la rupture du principe d'égalité justifiant leur demande de bénéficier tout au plus du tarif des habitants de l'Île de Ré ou tout au moins celui des habitants de la Charente-Maritime.
Dans son arrêt du 5 octobre 1984, Commissaire de la République du département de l'Ariège (req. n° 47.