Comme quoi, les femmes souffrent énormément dans les bus face à certains prédateurs sexuels sans scrupules. Voxpopuli
Pervers Dans Le Bus Palladium
Un pervers a été arrêté à Versailles. Il caressait son sexe dans le bus en regardant des lycéennes. Par François Desserre
Publié le 21 Mar 17 à 17:33
Il terrorisait les jeunes passagères d'un bus, particulièrement une adolescente de 17 ans. Ce mardi 21 mars, un habitant de Vélizy-Villacoublay âgé de 48 ans a été arrêté par la police. Il est accusé d'exhibition sexuelle. Quelques jours auparavant, une lycéenne et ses parents poussent la porte du commissariat de Versailles. Elle raconte que chaque mardi, un homme a pris l'habitude de prendre place dans le même bus qu'elle. Il s'agit de la ligne 23 reliant Vélizy à Versailles. Un pervers se frotte à une femme dans le bus et lui dit « nékhone na… ». L'individu caresse son sexe par-dessus son pantalon en regardant les élèves. « En accord avec la famille, un dispositif a été mis en place. La jeune fille a pris le bus. Des policiers en civil étaient à bord », détaille une source proche du dossier. A 9 h, l'homme est monté dans le bus comme à son habitude, avenue de Saint-Cloud. Il s'est livré à des gestes déplacés.
J'ai moi-même subi des agressions sexuelles. Mes dessins montrent des scènes réellement vécues, soit par moi-même, soit par des membres de ma famille ou des amies. "Les victimes n'osent pas parler par peur de subir une humiliation" Les voix des victimes n'est jamais entendue. Même quand elles parlent, les gens essayent de les discréditer, des les traiter de menteuses ou disent qu'elles exagèrent. On dit par exemple, "la victime avait une tenue provocante", elle "avait un maquillage obscène". On se montre indulgent avec l'agresseur en disant par exemple qu'il a une famille et un travail et risque de les perdre si on le dénonce. Si la victime se rend à la police, son agresseur fait souvent tout pour la discréditer, en l'accusant de mentir ou de délirer. Pervers dans le bus palladium. La plupart des victimes restent silencieuses, et les agresseurs sont protégés. En général, les victimes n'osent pas parler, par crainte de subir une humiliation, qui peut s'apparenter à un "second viol". Je pense qu'au Japon, les victimes de crimes sexuels ne sont pas respectées.