Selon Claude Prudhomme, « le débat de fond porte sur la cohérence entre sa spiritualité et un certain nombre de ses écrits qui montrent un personnage en lien étroit avec les militaires, voyant dans la colonisation quasiment une nécessité pour les habitants du Maghreb », priant pour que les Touaregs se convertissent à la foi catholique. Pour comprendre Charles de Foucauld, « il faut se garder de tout anachronisme », prévient le père Christian Salenson, prêtre du diocèse de Nîmes (2). Une expérience bouleversante, qui a été décisive dans ma vie. « Charles de Foucauld est un Français de son temps. Il est dans un schéma colonial, un paradigme missionnaire qui consiste à apporter aux autres, par amour pour eux, la civilisation et la religion catholique, considérée comme la vraie religion. » « Il a eu la naïveté de croire en la mission civilisatrice de la France », ajoute Dominique Casajus, membre de l'Institut des Mondes Africains, auteur de Charles de Foucauld, moine et savant (CNRS Éditions). Mais dans l'esprit de Foucauld, « cela impliquait des devoirs, plus que des droits.
Visages D’eglise Du 24/05/2022 Charles De Foucauld, Témoin De L'A-Venir - Père Christian Salenson. - Radioecclesia
Il est âgé de 59 ans. Très tôt, il a entendu l'appel à devenir prêtre. Sa vocation a grandi et mûri dans une famille chrétienne, auprès d'une mère profondément croyante qu'il désigne, dans son testament, comme sa « toute première Église ». Tibhirine : « Le départ de Jean-Pierre nous laisse un peu orphelins ». Son père, Guy de Chergé, polytechnicien, est général de l'armée française. À PROPOS DE L'AUTEUR Christian Salenson est prêtre du diocèse de Nîmes. Il fut supérieur du séminaire d'Avignon et vicaire général de son diocèse, puis directeur de l'Institut de sciences et théologie des religions (ISTR) à Marseille. Aujourd'hui il continue d'y enseigner et travaille plus particulièrement sur la pensée théologique de Christian de Chergé. À PROPOS DE LA COLLECTION La collection Prier avec, ce sont: • Des livres sources – pour passer quinze jours en compagnie d'un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien. • Des livres pratiques – un rappel biographique en début de volume; – un itinéraire balisé en introduction; – une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l'ouvrage; – pour a
Comment comprendre la signification des sacrements, qui paraissent si souvent extérieurs à ce que nous sommes, voire magiques ou mystérieux?
Une Expérience Bouleversante, Qui A Été Décisive Dans Ma Vie
Avec les autres religieuses et religieux martyrs d'Algérie, ils sont inséparables de tous ces musulmans algériens, martyrs souvent anonymes qui eux aussi ont donné leur vie en fidélité à Dieu, par amour pour leurs frères et sans céder à la violence. Ensemble, chrétiens et musulmans, ils ont dessiné, selon l'expression du pape François, « un grand signe de fraternité dans le ciel ». La célébration de béatification le 8 décembre 2018 a révélé cette communion eschatologique. Visages d’Eglise du 24/05/2022 Charles de Foucauld, témoin de l'A-Venir - père Christian Salenson. - radioecclesia. Les religieuses et religieux martyrs sont comme l'icône de l'Église d'Algérie. Ils représentent tous ces chrétiens d'Algérie, qui, aujourd'hui comme hier, permettent au Christ de témoigner à travers eux de son amour pour l'Algérie, jusqu'à l'extrême… → RELIRE. Frère Christophe de Tibhirine: le don ultime Le départ de Jean-Pierre nous laisse un peu orphelins. Tant qu'il était là, un fil singulier nous reliait à Christian, Christophe, Luc, Michel et les autres. On a eu besoin de ce temps qui nous sépare de la mort des moines.
Tibhirine : « Le Départ De Jean-Pierre Nous Laisse Un Peu Orphelins »
Il nous a été providentiellement accordé pour nous familiariser à leur message, pour en accueillir la nouveauté, pour découvrir leur sainteté. L'Esprit suscite à chaque époque les saints dont elle a besoin. Les frères sont « des initiateurs et des modèles novateurs de sainteté » et ils viennent « au bon moment » (K. Rahner). En les béatifiant, l'Église nous propose une vie en dialogue avec d'autres croyants comme une voie royale de sainteté. Ces figures de sainteté inspirent de nombreux chrétiens confrontés à la pluralité, parfois même au sein de leur famille, dans les établissements scolaires, dans la vie associative ou professionnelle, etc. Le témoignage des frères se conjugue avec l'enseignement constant de tous les papes depuis le Concile pour faire de la relation fraternelle avec les autres croyants un des fondements du renouveau de l'art de vivre en chrétiens au XXI e siècle. Désormais, chaque chrétien en connaît l'urgence!
230 personnes étaient présentes, venues de toutes les communautés de France. La session a débuté par un rappel historique des phases de questionnement et de construction de l'engagement à L'Arche, et par des témoignages de membres à long terme de L'Arche, dont des personnes handicapées, sur leur propre expérience de l'engagement. La première intervention de Christian a porté sur l'objet de l'engagement à L'Arche: à quoi, pour quoi ou pour qui s'engage-t-on? Christian nous a rappelé que le coeur de l'engagement à L'Arche est la RELATION, la rencontre entre deux personnes prises dans leur intégralité. L'Arche n'est pas un lieu de « Charité-lumbago » mais l'engagement réciproque dans une relation d'alliance. Chacun dans cette relation est saisi par une expérience qui va le transformer intérieurement. Un engagement donc sur fond d'expérience qui convoque chacun, dans sa liberté, à une nécessité intérieure! Christian nous a ensuite invités à considérer l'engagement à L'Arche comme un sentiment qui se construit avec le temps, en vivant l'expérience de la relation, et non pas comme une parole donnée a priori.
Découvrez cet ouvrage de Christian de Chergé, qui a la forme de sept entretiens: sept commentaires des "cris". EXTRAIT Avec l'Église de Thyatire, nous commençons à redescendre vers le sud. Pergame étant à l'extrême nord des sept églises, Thyatire se trouve à soixante-cinq kilomètres au sud-est de Pergame et on dit que c'est la moins honorable des sept cités. C'est une lettre qui n'est jamais lue dans la liturgie de notre Église. C'est le seul endroit de l'Apocalypse où le titre de Fils de Dieu apparaît. Jézabel est un nom symbolique qui renvoie à quelque chose dans l'Ancien Testament 126, du côté du royaume d'Israël, et c'était une reine qui venait du paganisme et qui avait introduit le culte idolâtre et les « hauts lieux ». Ce que font les Nicolaïtes et les Balaamites qui vivent une demi-conversion, qui choisissent les avantages du changement de religion en s'autorisant des pratiques laxistes et en scandalisant ouvertement, dans leur rapport à certaines libertés: manger des viandes. A PROPOS DE L'AUTEUR Christian Salenson est prêtre du diocèse de Nîmes.