Source: Livre Candide édition bibliolycée. Commentaire fait par moi-même. [... ] [... ] comme dans son œuvre: Candide en 1759 que fut d'abord publié de façon anonyme. Nous allons étudiez un extrait du chapitre 18: L'Eldorado de vingt belles filles à l'étonna le moins » chapitres 17 et 18 se situent presque au milieu du conte, ils parlent de l'Eldorado, ce texte peut-être perçut comme une pause dans un récit au rythme trépidant. Nous allons voir dans notre extrait la description dominante de l'Eldorado, une utopie et donc une forme d'apologue ainsi que la fonction de cette utopie. ] C'est aussi un peuple mélomane mille musiciens (l. 85), gastronome meilleure chère (l. 110), le roi a de l'esprit sans doute comme son peuple. Ce peuple met en avant les plaisirs des sens et de l'esprit. Dans ce monde nouveau qu'est l'Eldorado, il n'y a pas de souverain autoritaire et la hiérarchie est minimisée, le roi est donc facile à aborder. Ce souverain n'est pas autoritaire car dans son pays il y la liberté, il n'y a pas de tyrannie, Voltaire s'oppose à la monarchie en France et on peut même parler de tyrannie contrairement à l'Eldorado. ELDORADO CANDIDE - Commentaire et dissertation. ]
→ Un monde improbable, imaginaire qui appartient au genre
du conte: caractère irréaliste de ce monde. Un monde parfait et luxueux
De nombreux termes élogieux, mélioratifs
soulignent la perfection du pays et font de lui le meilleur des
mondes, un monde qui a une
« supériorité
prodigieuse ». Beauté: « belles filles »,
« grâce inimaginable »;
mœurs policées:
« poliment »; pureté et
abondance: « eau pure »,
« toute pleine ». Un monde luxueux et raffiné:
Luxe des matières: « or et
pierreries », « orné »,
« duvet de colibri ». Enchantement des sens: odeurs agréables
« une odeur semblable à celle du
gérofle et de la cannelle »,
« liqueur de canne de sucre »;
musique: « mille musiciens selon l'usage
ordinaire ». Un monde merveilleux, idéal, parfait, extraordinaire,
dédié au plaisir des sens et au bien-être,
mais désigné comme inconcevable:
« il est impossible d'exprimer quelle en
était la matière », « ce
qui le surprit davantage ». → Un univers imaginaire et parfait qui correspond bien
à la définition de l'utopie,
c'est-à-dire un monde imaginaire et idéal
qui se présente comme un modèle.
Cette dernière est d'ailleurs composée de "grands officiers" et de "grandes officières". Cet état d'égalité supprime les injustices et les frustrations, ce qui anéantit le mal. Il n'y a pas de prison dans la cité, ni de cour de justice, ni de parlement. II Le regard naïf de Candide
Cependant, si cette cité est parfaite et constitue une utopie, c'est surtout pour permettre à Voltaire, à travers le biais d'une argumentation indirecte, de critiquer sa propre société. Cela est rendu possible tout d'abord par le regard naïf que porte Candide sur la ville qu'il découvre. Cette naïveté éveille l'esprit critique du lecteur, il ne doit pas réagir comme Candide et admirer bêtement tout le faste qui lui est mis sous les yeux. Tout d'abord, les deux arrivants sont surpris quant au protocole à respecter face au roi. Celui-ci tranche fortement avec l'étiquette de la cour française, rigide et organisée au millimètre afin de faire en sorte que chacun s'exécute sans n'avoir jamais à se demander ce qu'il doit faire.