Les street artistes qui peignent la Joconde sur les murs de toutes les villes du monde sont-ils de fervents admirateurs de la Renaissance et de la peinture de Léonard de Vinci? C'est possible, c'est vraisemblable quoique ce ne soit pas certain. Il n'en demeure pas moins que les représentations de la Joconde ont envahi les univers de l'ensemble des arts mais aussi du commerce et cela au niveau planétaire. Les peintres et en particulier les street artistes se sont emparés de son image pour la détourner, pour le rire et le meilleur, et pour provoquer le chaland. Aussi n'est-il pas inutile de démonter cette mécanique pour mieux en comprendre les rouages. Bien que l'histoire du tableau soit passionnante, laissons le récit de cette histoire aux historiens de l'art, focalisons notre attention sur celle de ses détournements. Il va sans dire que nous parlons de La Joconde du Louvre. En effet, il existe plusieurs Jocondes. Raphaël dessina en 1504 une Mona Lisa (avec un seul n), ajoutons celle du musée national d'art, d'architecture et de design d'Oslo, celle du musée d'art Walters, celle d'Isleworth, celle du Prado, celle d'Epinal.
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La Joconde moderne
La mystérieuse est peinte sur un fond chaotique, qui contraste avec le sourire fugitif de Mona Lisa. La Joconde détournée par les artistes est un assemblage inattendu, lui redonnant un second souffle et une pincée d'optimisme. Elle a été adulée, mais aussi tournée en dérision, et c'est Marcel Duchamp le premier à l'avoir désacralisé en 1919 en lui ajoutant une moustache et un bouc. Puis en 1963, c'est au tour d'Andy Warhol, un illustrateur publicitaire reconnu et figure emblématique les plus importantes du mouvement pop art. Il célèbre dès lors le pop art en revisitant l'œuvre initiale avec un flot abondant de couleurs dans un style proche de la bande dessinée et met ainsi en avant le lien entre l'art et la consommation. La Joconde moderne et son sourire taquin démocratise l'art la rendant accessible et parfaite pour les amateurs et passionnés de déco contemporaine. La Joconde pop art de l'artiste peintre Âme Sauvage
Vous pouvez retrouver sur le site de l'artiste peintre Âme Sauvage cette adaptation rayonnante, le tableau le plus célèbre à portée de main, à travers une œuvre novatrice qui ne respecte plus les règles académiques et qui bouleverse les caractéristiques d'origines.
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D'abord européenne au XIXème siècle, portée par le développement de l'écrit, aujourd'hui planétaire à la faveur de la mondialisation des échanges, du développement des mass médias et d'Internet. Dans notre pays, des peintres ont créé des variations de la Joconde. Citons les plus connus: Corot, Robert Delaunay et Fernand Léger. D'autres au XXème siècle pour combattre « l'art établi » détournent l'œuvre: Salvador Dali l'affuble de sa moustache en guidon de vélo et Marcel Duchamp titre son détournement « L. H. O. Q » (prononcez: elle a chaud au cul). L'heure était alors à la contestation de la peinture « bourgeoise », manifestation de l'oppression de la culture d'une classe sociale sur une autre classe sociale, le prolétariat. La lutte des classes passe également par la critique de la culture dominante. On voit aisément que les variations et les détournements s'inscrivent dans un projet politique révolutionnaire. Les détournements postérieurs eurent des objectifs fort différents. Pour certains, il s'agit de provoquer chez le « regardeur » le rire, effet comique provoqué par des ajouts d'accessoires modernes dont le décalage des temporalités crée le bizarre et le rire.
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Et donc il ne reste plus de la Joconde que son regard et son sourire". Un sourire qui a été aussi décliné des milliers de fois à travers des produits dérivés. Monna Lisa (contraction de "ma donna Lisa" et véritable orthographe de l' œuvre) est l'une des toiles les plus reproduites au monde. C'est autour de ce thème qu'a été imaginé le parcours thématique proposé au château de Montal. En partenariat avec l'association italienne Monna Viva, qui a mis à disposition des dizaines d'objets à l'effigie de la Joconde, le visiteur s'amuse à repérer le célèbre sourire à travers les pièces du château. Une visite ludique qui interroge aussi sur le mythe que représente aujourd'hui encore cette œuvre mythique. Jocondes insolites, à l'espace Orlando de Saint-Jean-Lespinasse jusqu'au 31 août. Cherchez Monna au château de Montal à Saint-Jean-Lespinasse jusqu'au 31 octobre. Prolongez votre lecture autour de ce sujet
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Une œuvre inestimable et convoitée. Pour l'admirer, vous devez vous rendre au Musée du Louvre à Paris où elle trône fièrement. Une salle lui a même était dédiée. L'un des rares tableaux du prodigieux Léonard de Vinci à avoir été terminée. Sa vision poétique et son sens de l'observation ont ouvert la voie à la modernité. C'est l'œuvre la plus chère au monde. Ce tableau est un petit format de 77 centimètres de haut sur 53 centimètres de large, estimé aujourd'hui entre 1 à 2 milliards d'euros. Elle a été volée une seule fois, le 21 août 1911 par Vincenzo Peruggia, un employé du Louvre. Il connaissait bien les lieux et n'a donc pas eu de mal à dérober le portrait. Il profita de la fermeture du musée, dissimula son butin sous sa blouse et se rendit jusqu'à son domicile. Deux ans plus tard, il voulut la revendre, mais se fit arrêter par la police. À l'époque, cette histoire fit la une des journaux. Une toile inaccessible pour le commun des mortels. C'est bien pour cela qu'elle a été la cible des artistes du pop art du XXe siècle.