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Lecture de poème
Charles Baudelaire (1821-1867)
J'aime le souvenir de ces époques nues,
Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l'homme et la femme en leur agilité
Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,
5 Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine,
Exerçaient la santé de leur noble machine. J’aime le souvenir de ces époques nues, par Charles Baudelaire | Poeticous: poèmes, essais et nouvelles. Cybèle alors, fertile en produits généreux,
Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,
Mais, louve au coeur gonflé de tendresses communes
10 Abreuvait l'univers à ses tétines brunes. L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit
D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi;
Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,
Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures! Du même auteur...
J Aime Le Souvenir De Ces Époques Nus.Edu.Sg
J'aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues. Alors l'homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l'univers à ses tetines brunes. J aime le souvenir de ces époques nus.edu. L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi; Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures, Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures! Le Poëte aujourd'hui, quand il veut concevoir Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir La nudité de l'homme et celle de la femme, Sent un froid ténébreux envelopper son âme Devant ce noir tableau plein d'épouvantement. Ô monstruosités pleurant leur vêtement! Ô ridicules troncs! torses dignes des masques! Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques, Que le dieu de l'Utile, implacable et serein, Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain!
J Aime Le Souvenir De Ces Époques Nuestro
Et vous, femmes, hélas! Pâles comme des cierges,
Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,
Du vice maternel traînant l' hérédité
Et toutes les hideurs de la fécondité! Nous avons, il est vrai, nations corrompues,
Aux peuples anciens des beautés inconnues:
Des visages rongés par les chancres du cœur,
Et comme qui dirait des beautés de langueur;
Mais ces inventions de nos muses tardives
N ' empêcheront jamais les races maladives
De rendre à la jeunesse un hommage profond,
- À la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front,
À œil limpide et clair ainsi qu'une eau courante,
Et qui va répandant sur tout, insouciante
Comme l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs,
Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs! J aime le souvenir de ces époques nées sous. J'aime le souvenir de ces époques nues Poèmes de Charles Baudelaire Citations de Charles Baudelaire Plus sur ce poème | Commenter le poème
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J Aime Le Souvenir De Ces Époques Nées Sous
J'aime le souvenir de ces époques nues,
Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l'homme et la femme en leur agilité
Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,
Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine,
Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux,
Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,
Mais, louve au coeur gonflé de tendresses communes,
Abreuvait l'univers à ses tétines brunes. L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit
D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi;
Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,
Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures! Le Poète aujourd'hui, quand il veut concevoir
Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir
La nudité de l'homme et celle de la femme,
Sent un froid ténébreux envelopper son âme
Devant ce noir tableau plein d'épouvantement. J aime le souvenir de ces époques nées sous le signe. Ô monstruosités pleurant leur vêtement! Ô ridicules troncs! torses dignes des masques! Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,
Que le dieu de l'Utile, implacable et serein,
Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain!
J Aime Le Souvenir De Ces Époques Nées Sous Le Signe
L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi; Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures, Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures! Le Poëte aujourd'hui, quand il veut concevoir Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir La nudité de l'homme et celle de la femme, Sent un froid ténébreux envelopper son âme Devant ce noir tableau plein d'épouvantement. Ô monstruosités pleurant leur vêtement! Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal : J’aime le souvenir de ces époques nues | La langue française. Ô ridicules troncs! torses dignes des masques! Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques, Que le dieu de l'Utile, implacable et serein, Enfants, emmaillotta dans ses langes d'airain! Et vous, femmes, hélas! pâles comme des cierges, Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges, Du vice maternel traînant l'hérédité Et toutes les hideurs de la fécondité! Nous avons, il est vrai, nations corrompues, Aux peuples anciens des beautés inconnues: Des visages rongés par les chancres du cœur, Et comme qui dirait des beautés de langueur; Mais ces inventions de nos muses tardives N'empêcheront jamais les races maladives De rendre à la jeunesse un hommage profond, — À la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front, À l'œil limpide et clair ainsi qu'une eau courante, Et qui va répandant sur tout, insouciante Comme l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs, Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs!
J Aime Le Souvenir De Ces Époques Nus.Edu
Le Poëte aujourd'hui, quand il veut concevoir
Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir
La nudité de l'homme et celle de la femme,
Sent un froid ténébreux envelopper son âme
Devant ce noir tableau plein d'épouvantement. Ô monstruosités pleurant leur vêtement! Ô ridicules troncs! torses dignes des masques! Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,
Que le dieu de l'Utile, implacable et serein,
Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain! J'Aime le Souvenir de ces Époques Nues | Speakerty. Et vous, femmes, hélas! pâles comme des cierges,
Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,
Du vice maternel traînant l'hérédité
Et toutes les hideurs de la fécondité! Nous avons, il est vrai, nations corrompues,
Aux peuples anciens des beautés inconnues:
Des visages rongés par les chancres du cœur,
Et comme qui dirait des beautés de langueur;
Mais ces inventions de nos muses tardives
N'empêcheront jamais les races maladives
De rendre à la jeunesse un hommage profond,
- A la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front,
A l'œil limpide et clair ainsi qu'une eau courante,
Et qui va répandant sur tout, insouciante
Comme l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs,
Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs!
J'adore le souvenir de ces temps nus,
Dont Phoebus aimait les statues de dorure. Puis l'homme et la femme dans leur agilité
Joui sans mentir et sans anxiété,
Et, le ciel amoureux caresse leur dos,
Ils ont exercé la santé de leur noble machine. Je n'ai pas trouvé ses fils trop chers,
Mais, le loup au cœur gonflé de tendresse commune,
Arrosé l'univers avec ses tétines brunes. Être fier des beautés qui l'ont nommé leur roi;
Fruits purs de tout mépris et vierges de fissures,
Le Poète aujourd'hui, quand il veut concevoir
Ces grandeurs indigènes, aux endroits où ils sont vus
La nudité de l'homme et de la femme,
Sentant un froid sombre envelopper son âme
Devant ce tableau noir plein d'horreur. O monstruosités pleurant leur vêtement! O troncs ridicules! des torses dignes de masques! O pauvres corps tordus, maigres, ventre ou flasques,
Que le dieu de l'utile, implacable et serein,
Enfants, emmaillotez-vous dans ses couches en laiton! Et vous, femmes, hélas! pâle comme des bougies,
Que la débauche ronge et nourrit, et vous, vierges,
Vice maternel entraînant l'hérédité
Et toute la hideur de la fertilité!
À partir du 15 juillet, la FFB donnera la possibilité aux licenciés de renouveler leur licence en ligne dans tous les clubs ayant choisi d'offrir l'option à leurs licenciés. Les comités doivent auparavant mettre leur tarification à jour dans l' espace métier > Entité > Facturation > Saison 22-23 > Barème. La mise en place côté clubs se fera d'ici quelques semaines. Federation française de bridge mon espace social. BOITE A OUTILS
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