CE QUI DEMEURE / Scénographie et costumes
De et mise en scène Élise Chatauret
Dramaturgie Thomas Pondevie
Avec Justine Bachelet et Solène Keravis
Lumières Marie-Hélène Pinon
Extrait du dossier de presse: « Je travaille comme une réalisatrice de films documentaires. Je choisis un sujet, j'enquête. Mes personnages sont des personnes que je rencontre. Je mène auprès d'elles des entretiens, je travaille à partir du lien que nous créons ensemble. Entre mars et juin 2016, j'ai interviewé une vieille amie qui a 93 ans. Lors de nos entretiens, elle me raconte les arbres généalogiques, sa vie de femme, de mère, les guerres suivies de périodes de prospérité, d'explosion de créativité: le rythme d'un siècle. Ce qu'elle me raconte est ce qu'elle souhaite laisser après elle. Je m'interroge de mon côté sur ce qui échappe, affleure à la surface des mots. Qu'est-ce qui demeure? Qu'est-ce qui reste? J'interroge la mémoire, la construction de l'histoire. Sur scène, deux jeunes femmes et un musicien explorent la restitution de cette matière pour un public d'aujourd'hui.
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Deux générations les séparent, et ce qui donne de la force au propos c'est que les deux actrices ne jouent pas, ni la grand-mère ni la petite-fille, ce sont deux femmes qui échangent sur le plateau, à travers des mots et expressions décalés (Solenne Keravis et Justine Bachelet). « J'ai vécu presque un siècle. Entre le moment de mon enfance et aujourd'hui, c'est une période de bouleversement total et d'évolution incroyable. » La jeune femme questionne l'ancienne qui transmet son expérience et ses chagrins, les blessures de la vie, ses interrogations et qui décide de la trace qu'elle veut laisser. Il y a eu l'abandon, la guerre et ses destructions, la pauvreté et la lutte des classes. « Or plus personne aujourd'hui ne se pense en termes de classe et moi j'pense que c'est une des grandes victoires du capitalisme. » Une altiste, Julia Robert, fait des apparitions-disparitions et comme en surimpression apporte, avec son instrument, sa petite musique de nuit. De grandes photos balisent le chemin du récit et se posent au sol tel un jeu de l'oie, ou s'affichent sur les vitres, mettant des noms sur des visages, elles appellent la mémoire.
Qu'est-ce qui demeure? Qu'est-ce qui reste? J'interroge la mémoire, la construction de l'histoire. Sur scène, deux jeunes femmes et un musicien explorent la restitution de cette matière pour un public aujourd'hui. Propos/ Élise Chatauret
J'ai écrit Ce qui demeure à partir d'entretiens avec ma grand-mère. Ils prennent la forme de conversations, souvent lors d'un repas, pendant lequel je laisse tourner le magnétophone. Ma grand-mère raconte les arbres généalogiques, montre de vieilles photos. Elle me donne à lire des extraits de journaux et des textes qu'elle a écrits. Elle me parle de sa mère qui les abandonna, elle et sa sœur, enfants nées d'une histoire d'amour avec un homme marié, des tentatives qu'elle fit pour la retrouver. Elle raconte les guerres, toujours suivies de périodes de prospérité, d'explosion de créativité: le rythme d'un siècle. Elle me parle du quotidien, de sa vie de femme puis de mère et de grand-mère, de la vieillesse, parfois de l'approche de la mort. A travers son récit se raconte un monde en mutation.
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Ce qui demeure se construit devant nous comme si les comédiennes allaient chercher les souvenirs dans la boîte-mémoire pour nous les donner à voir et à entendre. Elles sont tour à tour la petite-fille, la grand-mère, la voix qui porte la parole. Les souvenirs sont multiples et empruntent différents médiums pour se montrer. Ils se font images, que les comédiennes viennent disposer sur la grande bâche blanche; sons avec le musicien qui presse sa guitare jusqu'à ce que les dernières gouttes du temps en sortent; enregistrements diffusés de l'interview de cette femme de 93 ans. L'image de la boîte-mémoire se constitue peu à peu tel un palimpseste laissant la place au spectateur d'imaginer ce qu'a pu être cette vie. Une mise en scène juste, sensible et drôle, portant la parole d'une femme. De sa pudeur et de ses doutes, aussi, que sa vie puisse devenir spectacle. Et pourtant cela est un pari réussi, car ses anecdotes semblent être devenues matière pour le spectacle et sa voix, la voix de tant d'autres.
Image de la critique de
dimanche 19 mai 2019
Une grand-mère de 93 ans et une jeune fille? Par Arrazat Claudine
Sur scène, derrière une baie vitrée deux femmes partagent un repas. L'une est vive et mange avec appétit et gourmandise, c'est une jeune fille bavarde et curieuse. L'autre, semble plus délicate, plus fragile. C'est elle qui a préparé le repas et qui connaît les petits secrets culinaires. Mais, qui sont-elles? Une grand-mère de 93 ans et une jeune fille?... Lire l'article sur
Image de la critique de Attractions Visuelles
samedi 14 octobre 2017
Voix de l'intime Par Karminhaka
Une nouvelle fois, c'est à une forme de théâtre d'un type particulier auquel nous avons droit, prenant appui sur la réalité des êtres pour en tisser une fiction éthérée: le théâtre documentaire. Intimiste, orienté ici autour d'une seule personne, dans une mise en scène aussi discrète que pudique, il prétend pour autant créer des résonances qui excèdent le champ individuel.... Lire l'article sur Attractions Visuelles
Image de la critique de Toutelaculture
mercredi 01 mars 2017
Ce qui demeure, Elise Chatauret donne des voix à la vieillesse Par Amelie Blaustein Niddam
Elise Chatauret dont nous avions tant aimé "Nous ne sommes pas seuls au monde" en 2014, adapte pour l'espace de La Loge "Ce qui demeure", un bijou bien ciselé sur la vie vue dans les yeux d'une jeune femme de 93 ans aux corps multiples....
Ce Qui Demeure Elise Chatauret De La
Un article de Marianne Griffon
« Une page blanche… »
Que peut-il demeurer après 93 années de vie? A travers le témoignage recueilli auprès de sa grand-mère, c'est la question que vient soulever le nouveau spectacle d'Élise Chatauret. Nous entrons dans la salle face à une grande bâche blanche au sol, derrière laquelle se trouve une cuisine, de laquelle nous sépare une baie vitrée. Deux femmes sont en train de manger. Le cadre de la réalité – Élise interviewant sa grand-mère – est posé. Les deux actrices incarnant ces personnages discutent de la façon de préparer les carottes, de la solitude, de la vie. De la vie de cette femme de 93 ans qui en a vécu des choses! Presque un siècle, le 21ème siècle, avec ses guerres, ses changements, ses avancées qui n'ont jamais été si rapides depuis le début de l'humanité. Et tout cela avec humour et sincérité. Mais que reste-t-il en mémoire après un siècle, presque, de vie? Des éclats, qui mis bout à bout réécrivent une histoire vécue, sensible. Des bribes de dialogues, des bribes de souvenirs, des bribes d'images, se croisent et racontent petit à petit ce qu'a pu vivre cette femme et peut-être aussi beaucoup d'autres femmes de sa génération.
"Je travaille comme une réalisatrice de films documentaires. Je choisis un sujet, j'enquête. Mes personnages sont des personnes que je rencontre. Je mène auprès d'elles des entretiens, je travaille à partir du lien que nous créons ensemble. J'ai une amie très chère qui a 93 ans. Pour la première fois, le personnage que je choisis est quelqu'un avec qui j'ai un lien intime. Cette amie me raconte les arbres généalogiques, sa vie de femme, de mère, les guerres suivies de périodes de prospérité, d'explosion de créativité: le rythme d'un siècle. Ce qu'elle me dit est ce qu'elle... Lire la suite
Compagnie Babel: Rencontre avec Élise Chatauret et Thomas Pondevie
Image d'une critique concernant Une grand-mère de 93 ans et une jeune fille? Par Arrazat Claudine
dimanche 19 mai 2019
Image d'une critique concernant Voix de l'intime
Par Karminhaka
samedi 14 octobre 2017
Mantes-la-Jolie
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jeudi 01 décembre 2016
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Le 08/11/2016 à 10h32, demande d'aide de jinn
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L'université de technologie de Troyes (UTT) s'y est installée en 2017. L'afflux d'acteurs ne concerne pas que les établissements technologiques. En 2019, le groupe Collège de Paris a implanté une business school à Douala avec l'objectif de répondre aux besoins locaux pour les métiers de la banque, du management de projet, des ressources humaines et du numérique. Enfin, en 2020, c'est le pôle Léonard-de-Vinci, situé à la Défense, qui s'est associé avec le JFN Institute of Technology, à Douala, pour la création de classes préparatoires communes. Les écoles de formation au cameron diaz. Depuis 2018, les établissements français sont devenus les premiers exportateurs de campus dans le monde, selon une étude publiée en 2020 par le Leibniz Institute for Research on Society and Space – « devant les Etats-Unis », note Béatrice Khaiat, la directrice de Campus France. Si la Chine reste la première destination de ces écoles françaises en quête d'expansion, l'Afrique est particulièrement dans leur viseur – en particulier le Maroc, l'île Maurice et le Cameroun.
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Notons que les formations varient selon les universités. Les bénéficiaires de la bourse sont classés en deux groupes cibles. Le premier comprend les étudiants des pays hôtes du projet TAFSA, c'est-à-dire le Bénin, le Mozambique, l'Ouganda et l'Afrique du Sud. Le deuxième groupe inclut les étudiants de tous les autres pays africains, la priorité étant accordée aux étudiants provenant de pays touchés par des conflits et défavorisés, notamment le Burundi, le Cameroun, le Liberia, le Mali et la Sierra Leone. Pour être admis au programme de master, les candidats doivent être titulaires d'un bachelor. Les étudiants postulant pour le doctorat doivent être titulaires d'un master. Ces diplômes doivent être obtenus dans des domaines similaires au programme académique choisi. Les écoles de formation au cameroun une. La langue d'enseignement varie selon l'institution d'accueil. Elle peut être soit l'anglais, soit le portugais, soit le français. L'objectif du projet TAFSA est de renforcer la coopération entre les universités agricoles sélectionnées en Afrique.